vendredi 20 janvier 2017

La fontaine publique de la Ferté Beauharnais

La fontaine publique de la Ferté Beauharnais :


Bien évidemment cette fontaine n’existe plus, la source ayant été comblé. Cependant il est intéressant d’essayer de la situer. La source se trouve donc à un niveau de 3 ou 4 mètre en dessous du radier du relais de poste de la Ferté Beauharnais.

La fontaine devait donc ce trouvé dans un point bas de la commune.


Anecdote : Rue de l’abreuvoir, il a été construit la salle des fêtes (voir la croix rouge sur le plan) de La Ferté Beauharnais et en réalisant la fondation une sorte de bonde d’étang à été retrouvé, cependant je ne l’ai pas vue et je ne sais pas ce qu’elle est devenue.

Dommage, je chercher justement celle-ci.


http://www.leonardodigitale.com/ Manuscrit B Feuillet 11R

La source de la fontaine de Léonard de Vinci de la Ferté Beauharnais

La source à certainement été comblée au XVIIIème siècle, certainement vers 1756 ou la route royale de la poste à été détournée par Lamotte Beuvron et Salbris vers Romorantin marquant la fin du relais de Poste Royale de la Ferté Beauharnais et des subventions d’entretiens qui devais lui être attribuées, c'est la fin de l'abreuvoir et de la fontaine Publique.

Il été certainement inconcevable pour les nouveaux propriétaires d’entretenir cette source alimentant l’abreuvoir publique.

Pour soutenir cette hypothèse j’ai retrouvé au niveau de l’escalier des verres cassés et un robinet d’argent pouvant manifester symboliquement la fin de la source alimentant l’abreuvoir à chevaux et la fontaine publique situé sur la place publique de la Ferté Beauharnais.



Le robinet est à tête de cheval et de très belle facture, il est en argent, il pèse 160 grammes pour un volume de 15 cm3.



Quelques robinets zoomorphes (tête de cheval) 17, 18 èmes siècles

Le verre à pied : L’origine de son utilisation remonte en effet à la lutte contre les empoisonnements au XVIIe siècle. Il s’est développé à l’époque pour dissuader les domestiques d’y verser du poison. Les serviteurs devaient alors tenir le verre par le pied, laissant apparaître clairement la tige et le ballon avant de servir. Il leur était donc impossible de glisser un poison, puisque la main ne devait jamais approcher ni entrer en contact avec le bord du verre.


Le verre à pied et à nœud : Ce genre de verre semble apparaître au XVIIIème siècle.





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